Entre 1940 et 1944, l'AIU
est soutenue par le service des oeuvres françaises à l'étranger
(SOFE), entité administrative du ministère des Affaires étrangères.
En dépit des efforts courageux d'une poignée de fonctionnaires,
les positions radicales des tenants du régime de Vichy imposent
progressivement à une Alliance affaiblie de dépasser sa neutralité.
La France libre, pour des raisons politiques, géostratégiques
et culturelles, prend le relais de l'action du SOFE de Vichy en faveur
de l'Alliance. Celle-ci, dont le message humaniste est renouvelé
grâce à René Cassin, cristallise alors un enjeu qui
n'est rien moins que la survie, après-guerre, de la culture française
dans une large partie du monde.
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